EAT-BAG !
Pour Noël, j'ai eu un it-bag*, non, pardon un Eat-bag. De retour des Philippines, je ne peux pas dire que j'ai été éblouie par la cuisine locale. Bien sûr, je ne veux pas faire d'entorse au relativisme culinaire, mais si certains plats sont délicieux et la fraîcheur des produits au RDV, on reste loin de l'explosion de saveurs de la moindre petite échoppe thaïlandaise.
Voilà quelques produits de mon eat-bag :
On dirait des citrons verts ? Ce sont en fait des calamansi. De petits agrumes dont le goût hésite entre l'orange et le citron. Parfait pour les jus ou pour agrémenter un poisson. Encore plus snob que le yuzu.
Des mangues séchées. Les philippins les grignotent à toute heure de la journée. C'est un bon produit pour la cuisine du placard. À défaut de mangue fraîche, c'est parfait pour égayer une salade au magret de canard ou en pépites dans des muffins au chocolat.
La confiture de lait de coco. Un drame, à essayer d'urgence avec un ananas rôti et une glace à la vanille.
L'huile vierge et le vinaigre de noix de coco. Pas encore testés. Sûrement pas mal avec des coquilles saint-jacques ou des crevettes grillées.
Des Philippines, j'ai également rapporté des lectures, toutes placées sous le signes du voyage ou de l'exil: errance entre le monde du rêve et celui de la réalité pour Kafka sur le rivage de Murakami, résonances africaines en Suède avec Mankell et enfin Enigme du retour chez Dany Lafferrière. RDV donc, dans quelques jours.
Si certains ont des auteurs philippins traduits à me recommander, je suis très preneuse.
* Pour d'éventuels lecteurs masculins, je rappelle que le it bag est un sac photographié sur une Kate (Moss/Holmes/... au choix) et qui dit « mais non, j’suis pas branchée, je suis intemporelle ! ». comptez un SMIC minimum.